Après près de 2 ans de pandémie, suivis d’un été riche en inondations, incendies et dévastation, il ne reste plus grand monde pour nier l’évidence du changement climatique.
Si rien ne change, et si tout ce qu’on nous annonce ne ressemble à rien d’autre qu’à un greenwashing des politiques écocidaires de ces dernières décennies (nouveaux marchés du CO2, nouveaux partenariats industriels de « valorisation » du CO2, décentralisation de la pollution vers les pays dominés, …), c’est qu’il nous faut comprendre que l’écologie, le réchauffement climatique et la dévastation de la planète sont des enjeux de domination. Du nord contre le sud, des pollueurs contre les pollué·e·s, des riches contre les pauvres, de la bourgeoisie contre le prolétariat et du capitalisme contre la nature.
Ils sont les enjeux d’un rapport de force : ceux qui nous dominent, ceux à qui nous quémandons année après année, une conférence de la COP après l’autre, des mesures face au changement climatiques, sont les mêmes à tirer profit de l’extraction et de l’exploitation des ressources.
Révolutionnaires, partisan·ne·s d’une société libérée de tous les rapports d’exploitation et de domination, nous participerons aux cortèges pour le climat de l’hiver 2021 à commencer par celui du 10 octobre. Mais nous n’avons aucune demande pour ce gouvernement, pour l’Union Européenne, pour les industriels et autres capitalistes. Contre le changement climatique, nos solutions sont la lutte, la solidarité et l’organisation.
Le climat mérite l’insurrection, la planète demande la révolution. Tou·te·s au bloc révolutionnaire pour le climat !