Avec le réseau palestinien Samidoun et le Front d’action révolutionnaire, Classe contre classe a coorganisé le 15 octobre, à Saint-Gilles, un rassemblement de soutien à la Résistance palestinienne. Voici le discours de ce rassemblement:
La contre-offensive, lancée le 7 octobre par les forces armées de la résistance palestinienne, constitue une source d’espoir pour tous les peuples en lutte.
A l’instar des opérations du FLN algérien contre l’impérialisme français, ou de l’offensive du Tết menée par la résistance vietnamienne contre les États-Unis, la résistance palestinienne démontre par les faits la possibilité de
vaincre un projet colonial.
Mais, au-delà de ces évidences, elle constitue également un facteur de clarification essentiel pour toutes les personnes qui prétendent lutter pour un monde débarrassé de l’impérialisme et du capitalisme.
Ces événements mettent, en effet, clairement en lumière qui est dans le camp de la libération et qui est dans le camp de l’oppression.
Que les grandes métropoles impérialistes aient coloré leurs monuments aux couleurs de l’entité sioniste n’est en soit pas une surprise, leur soutien au projet colonial meurtrier d’Israël n’est plus à démontrer.
Que leur classe politique s’indigne et bafouille n’a rien d’étonnant. Cet acte de résistance nuit également à leur intérêt.
Mais dans le camp des oppresseurs se trouvent également ces prétendus amis de la Palestine que l’ont entend plus dès qu’il est question d’une libération totale du pays et non de quelques enclaves concentrationnaires.
S’y trouvent également, tous les hypocrites qui prétendent enseigner à un peuple assassiné depuis 75 ans les bonnes et les mauvaises manières de résister… et de vaincre !
La tactique n’est pas nouvelle, elle est utilisée par toutes les élites, que ce soit dans le cadre des guerres impérialistes qu’elles mènent contre d’autres peuples ou des guerres internes contre leur propres population.
Quémandez mais, n’exigez pas !
Protestez mais, ne résistez pas !
Subissez mais, ne vous révoltez pas !
Les appels à la « l’arrêt de toutes les violences », à la « fin des hostilités » n’ont ainsi qu’un seul objectif. Ils visent à désarmer la résistance palestinienne et à revenir à un statu quo qui permet à l’entité sioniste de perpétrer ses crimes en toute impunité. La colonisation est violente, la décolonisation le sera forcément.
Notre devoir d’internationaliste est donc clair :
Soutenir la résistance palestinienne sous toutes ces formes, y compris armée ! Et en particulier ses éléments progressistes et révolutionnaires tels que Le Front Populaire de Libération de la Palestine et le Front Démocratique de Libération de la Palestine. Soutenir également lescomposantes progressistes de la diaspora telles que Samidoun ou Masar Badil.
Ensuite :
Dénoncer les crimes de l’entité sioniste contre le peuple palestinien
Exposer les complices européens de la colonisation et nuire à leurs
intérêts
Il n’y a que deux côtés de la barricade ! La résistance palestinienne,
c’est notre résistance !
Et si les forces Palestiniennes ont pu passer les murs entourant Gaza, c’est la preuve qu’aucune forteresse n’est imprenable.
